Thursday, July 20, 2017

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Tacite (Biographies Historiques)

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Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #119369 dans eBooks
  • Publié le: 1990-03-21
  • Sorti le: 1990-03-21
  • Format: Ebook Kindle

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1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.
5Un ouvrage magistral du grand Pierre Grimal sur le plus célèbre des historiens romains : un chef d'oeuvre
Par Eric OD Green
L’ouvrage de Pierre Grimal est le seul disponible en français sur le grand historien romain Tacite, c’est un ouvrage de grande qualité qui possède à la fois une dimension littéraire et une dimension scientifique qui montre à quel point Pierre Grimal maîtrisait parfaitement les sources antiques de l’histoire romaine. On peut signaler au passage qu’il existe un autre très grand auteur spécialiste de Tacite, Ronald Syme, dont malheureusement le maître ouvrage sur Tacite n’a jamais été traduit en français, alors qu’il est régulièrement réédité en anglais : triste époque que la nôtre ou la médiocrité semble avoir remplacé définitivement l’érudition et ou l’Empire Romain d’Occident est désormais considéré comme un sujet d’étude pour excentriques fortunés.Tacite est l’auteur d’une œuvre considérable que je relis régulièrement, j’aime particulièrement les Annales dont le style paraît gravé dans le bronze, puis les Histoires, et la Vie d’Agricola très riche sur la conquête de l’île de Bretagne. La Germanie et le dialogue des orateurs sont deux textes intéressants mais qui me paraissent mineurs : ils sont toutefois évoqués en détail dans l’ouvrage de Grimal qui fournit un panorama absolument exhaustif de Tacite, de son œuvre et de la situation de l’Empire de sa naissance à la période rédactionnelle des Annales : une pépite d’érudition en quelque sorte.Pour Pierre Grimal, les Annales correspondent à un nouveau genre historique qui est celui de l’histoire tragédie, construite comme un drame, avec des décors soigneusement calculés, et une progression implacable jusqu’à la catastrophe finale. Tacite paraît préoccupé depuis le moment où il est possible de faire quelques conjectures sur sa pensée, par les problèmes de la vie publique. Dans la vie d’Agricola qui est l’éloge de son beau-père Julius Agricola il élargi l’objet de son exposé à toute l’histoire de la conquête qui a rendu les Romains maître d’une partie de la Bretagne. Tacite insiste sur l’ensemble des campagnes militaires conduites par Agricola qui culmina par une victoire sur les Bretons de Calgacus. Tacite se réjouit manifestement que l’on est poursuivi la conquête de l’île, interrompue par les guerres civiles et la politique pacifique d’Auguste et par l’inaction de Tibère qu’il critiquera vivement dans les Annales comme « insoucieux de porter l’Empire plus loin ». La préoccupation constante de Tacite dès ce petit ouvrage sera de rendre intelligible. La problématique n’est pas nouvelle depuis les Guerres du Péloponnèse de Thucydide, ou encore de l’œuvre de Polybe sur les raisons de la grandeur de Rome au sein du monde connu, et encore chez Salluste qui analyse les causes et les conséquences de la conjuration de Catilina, et sur le déclin de la noblesse depuis la guerre contre Jugurtha. Cette préoccupation se traduisait le plus souvent par un ou plusieurs chapitres en guise de préface pour annoncer et expliquer ce qui allait venir. A contrario chez Tacite les causes ne sont pas isolées elles surgissent du récit lui-même : elles révèlent des passions, des mobiles humains, des calculs que l’on montre aux prises avec la Fortune. Tacite utilise assez largement des discours reconstitués dans la bouche des protagonistes, comme cela était l’usage depuis Thucydide. Comme l’indique Pierre Grimal, on peut objecter que cela n’est pas un récit historique mais un roman, dans les faits cela correspond à une construction poétique dans la tradition d’Aristote : l’historien dit ce qui s’est passé et le poète traite des choses telles qu’elles auraient pu se passer : « C’est pourquoi la poésie est plus philosophique et plus sérieuse que l’histoire ; c’est que la poésie traite de ce qui constitue un ensemble, l’histoire de faits pris isolément ». Pierre Grimal admet que selon cette définition les ouvrages historiques de Tacite relève bien de la poésie, c’est-à-dire qu’ils sont poétique par leur côté théâtral : ce style n’existe pas dans les Histoires il apparaît en revanche être celui des Annales : c’est tout le destin de l’Empire qui est montré et dont on nous montre la réalisation à travers des péripéties. Dans l’œuvre de Tacite « il existe une épopée de Rome qui continue si l’on veut celle que Virgile avait écrite autour de la légende d’Enée. Rome a pour mission d’étendre peu à peu, la paix et la vie civile à l’ensemble du monde ».Les Romains depuis la victoire d’Octavien à Actium avaient enduré bien des épreuves sous le règne des julio-claudiens, puis pendant la guerre civile qui avait suivi la mort de Néron. Rome avec l’avènement de Nerva connaissait un nouveau « « siècle d’or » et Tacite en parle dès l’introduction de la Vie d’Agricola : cette nouvelle ère commence en 98 ap JC date à laquelle fut rédigé cet ouvrage. Selon Grimal Tacite était persuadé qu’à cette date une période de l’histoire romaine était achevée et qu’une autre commençait. Pierre Grimal estime qu’il était probable que Tacite ait eu pour ambition de rédiger une histoire des règnes de Nerva et de Trajan : dans la mesure où une suite de campagnes militaires heureuses permet de réduire la menace que font peser les barbares sur la frontière du Danube et permet à Trajan d’installer le pouvoir romain de l’autre côté du fleuve en créant une nouvelle province. Cette relance de la conquête impériale romaine permettait de disposer « d’un progrès sensible dans la réalisation du destin de Rome qui est la domination universelle ».On retrouve dans l’œuvre de Tacite une idée des divinités ou celles-ci ne punissent pas par colère ni par méchanceté mais pour exalter les vertus, conception bien évidemment présente dans l’œuvre de Sénèque et notamment dans le traité sur « La Providence ».Le sens général de l’œuvre de Tacite serait selon Pierre Grimal le constat de symptômes de décadence soigneusement relevés par Tacite dans les Annales correspond à l’idée de montrer la nécessité d’un renouveau que Rome éprouve de période en période : jamais il n’est question d’une décadence définitive, et ainsi Tacite n’est pas aussi pessimiste que l’on veut bien le dire. Cet épopée esquissée dans la Vie d’Agricola et dans la Germanie culminerait selon Grimal dans les Annales et les Histoires. L’objectif de Tacite est de dresser la fresque d’une épopée qui prend appui sur des évènements réels, mais qui les dépasse, avec l’effort de l’historien pour en retrouver la genèse dans l’esprit des acteurs, quitte bien sûr à retrouver le cheminement de leurs motivations d’une manière constructive.Contrairement, à des affirmations récentes de jeunes auteurs, Pierre Grimal insiste déjà dans cet ouvrage daté de 1990 sur le fait que « Nous ne lirons donc pas Tacite avec l’intention d’y chercher le reflet exact des réalités. Même lorsqu’il s’agit de faits objectifs, il est toujours possible de penser qu’ils ont été modifiés, adaptés aux besoins d’une démonstration ou d’une analyse. Nous savons, en particulier, que Tacite a choisi parfois, entre plusieurs versions d’un même évènement (…) Son critère pour ce choix était semble-t-il, plus la vraisemblance psychologique que le poids des auteurs auxquels il devait se référer ». Pierre Grimal tire son argument de la mise en scène de la mort de Tibère dont il existe plusieurs versions, empoisonnement par Caligula, mort de faim ; et le plus souvent étouffé sous des oreillers : Tacite choisit l’étouffement par des oreillers qui est la version la plus répandue dans la tradition, mais il dramatise à outrance les circonstances en attribuant la responsabilité de l’acte au préfet du prétoire Macron (et oui déjà mais il ne s’agit pas de notre pauvre Emmanuel Macron…) qui agit pour assurer la succession à Caligula, qu’il croît pouvoir dominer : Macron sera exécuter sur ordre de Caligula dans le cadre d’un complot réel ou imaginaire.Pierre Grimal partage l’avis de Ronald Syme selon lequel dans l’œuvre de Tacite sur le fait qu’en réalité il existe un dialogue constant entre le passé et le présent et indique sa volonté de restituer dans son analyse la double valeur de l’œuvre de Tacite : « celle d’une œuvre d’art et d’un document sur la pensée romaine, pendant que se produit dans l’Empire la lente transformation d’où va sortir « le siècle des Antonins » ».La lecture de l’ouvrage de Pierre Grimal demande un certain investissement personnel et intellectuel, mais le résultat sera particulièrement gratifiant pour toute personne ayant envi d’approcher de plus près la figure énigmatique du grand historien Antique.

4 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile.
4L'historien de la « Renaissance » romaine
Par Semper Victor
Pierre Grimal, dans son « Tacite » part d'un constat : on connait mieux l'œuvre de Tacite que sa vie.Les premiers chapitres sont consacrés à l'état de l'Empire et de ses transformations en cours, au moment de la naissance de Tacite (en 58, sous Néron). Grimal aborde ensuite la formation et la vie publique du futur historien qui appartient à la famille du fameux général Agricola, dont il est le gendre.L'auteur démontre ensuite comment on peut découvrir dans les ouvrages successifs de Tacite l'idée que Rome, depuis la bataille d'Actium et l'avènement du Patriciat est en passe de vivre un second « âge d'or » qui trouvera sa plénitude avec le « siècle des Antonins » dont il a entraperçu les signes prometteurs sous le règne de Trajan.Les chapitres suivant portent sur l'écrivain et la manière dont il a élaboré son chef d'œuvre le plus abouti (« Les Annales »). Pierre Grimal explique à cette occasion le « patriotisme » et la profonde conviction de Tacite dans les valeurs de la romanité et dans sa mission historique de Rome dans un monde où les barbares et l'influence de l'Orient sont vus comme des menaces. Grimal, avec l'érudition qu'on lui connait, analyse aussi le regard que Tacite a porté sur les empereurs successifs, et notamment le jugement très ambivalent relatif à Néron.Nous avons en main, avec ce « Tacite », une biographie classique mais de référence sur un des plus grands historiens du monde antique qui, ne l'oublions pas, a occupé également les plus hautes fonctions sénatoriales : consul suffect et gouverneur de la province d'Asie.

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